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"Je vais où je regarde "
A travers cette phrase on peut imaginer qu’il existe un processus qui relie l’idée, le désir, le choix et le moyen d’y parvenir.
Le fait d'avoir un oeil directeur à droite détermine une stratégie fonctionnelle gestuelle qui sera différente si celui-ci est à gauche.
J'ai mis en évidence une inter-corrélation entre l'oeil directeur et une stratégie musculo-articulaire et comportementale.
L’élément moteur est le PIED et plus particulièrement pour finaliser l’action : le long fléchisseur de l’hallux, caractérisé par le gros orteil.
Plusieurs typologies de mode de fonctionnement, ou d'Humeurs vont employer ce processus.
Les différents comportements.
Le spatial :
Il privilégie sa vision périphérique, il est sensible aux choix de lunettes, de leur forme, de leur volume ... Il voit d’abord ce qu’il y a à côté de lui puis devant lui.
Il est multicarte, il veut tout faire en même temps, il se déconcentre facilement. Il ne fonctionne qu'à la motivation, fait des "miracles" lorsqu'il est motivé sinon il ne fait que le "minimum syndical" .
Il répond avant la fin de la question, car il veut anticiper la réponse. Il a besoin de méthode afin de canaliser ses énergies, il a compris très vite ou en tout cas aussi vite que les autres sauf qu'il est déjà passé à autre chose. Pour fonctionner correctement avec un maximum d'efficacité ; il doit être "motivé".
Toute la difficulté pour ses parents ou enseignants est de le tenir motivé.
Aussi, il faut proscrire les remarques du style " il n'est pas capable de..." et se dire qu'il n'est pas " motivé à ". Rien ne sert de passer des heures à lui expliquer, il suffit de lui " répéter"et de préférence en changeant la syntaxe de l'ordre, c'est épuisant, mais efficace.
Point fort : il es très sociable, il ne s'ennuie jamais, aime la "surprise" et se débrouillera toujours pour retomber sur ses pieds. C’est un relationnel par définition, un affectif et un perfectionniste approximatif.
Le structurel :
Il privilégie sa vision centrale, il voit d’abord ce qu’il y a devant lui puis à côté de lui. Lorsqu’il a une idée, il la suit jusqu’au bout, il est concentré et est sensible à l’équilibration dentaire, car c’est la rigidité et la volonté , ne dit-on pas " allez encore un effort, serre les dents, tu vas y arriver".
Il est facile à motiver " dès qu'il a compris ce que l'on lui demande " , aussi il faut passer du temps à lui expliquer ce qu'on attend de lui.
Il n'aime pas la "surprise", il aime savoir où est sa maison, il est ordonné, il faut toujours négocier avec lui . C'est un finaliste par définition, un aventurier raisonné.
Le multiple :
Il l'est, sans être tout en l’étant. C'est-à-dire qu’il peut être soit structurel ou spatial, mais seulement à un moment de son fonctionnement.
Il se pose en permanence des "questions existentielles" mais en une fraction de seconde.
Il remet toujours tout en cause, mais sans vraiment le remettre en cause, il émet toujours un doute. Il a toujours trop de réponses à une question simple, c'est celui qui sera toujours le dernier à choisir son menu au restaurant ...
Le choix :
Il est structurel et il est spatial en même temps d’où le problème de choix .
Il veut finir ce qu'il a commencé avec autant d'envie de commencer autre chose. Il est très exigeant avec lui même et avec les autres, il a du mal à déléguer, il ne supporte pas le "médiocre", il est capable de comprendre le monde du " relationnel" et du " finaliste ".
La parabole de la grenouille et du scorpion
C'est une fable dans laquelle un scorpion demande à une grenouille de le transporter sur l'autre rive d'une rivière. D'abord effrayée par son aiguillon venimeux, la grenouille accepte cependant, puisque la piquer les conduirait tous deux à leur perte. Au milieu de la rivière, pourtant, le scorpion la pique mortellement.
Comme la grenouille demande au scorpion la raison de son geste, ce dernier répond que "c'est dans sa nature"
Ceci étant acté, le fait de savoir dans quelle typologie vous vous retrouvez, "il suffit d'attendre d'avoir traversé la rivière avant de piquer la grenouille."
Toutes ces typologies comportementales sont régies par un ensemble de systèmes :
Le postural d’aplomb, le proprioceptif, ...etc
NB: n'apportez pas de radio ou autre support, seul le compte rendu de ces examens est à apporter.
Pour le sport : apportez le modèle de chaussure avec lequel vous pratiquez votre sport, si vous en avez changé depuis apportez les deux modèles (un pied de chaque est suffisant )
Lors de votre visite, tous les systèmes seront interrogés, vérifiés, comparés aux références physiologiques afin de déterminer quelle est ou quelles sont les entrées dysfonctionnelles qui sont responsables du trouble pour lequel vous consultez.
Depuis plus de 30 ans, après avoir participé à l'ensemble des séminaires où il était question du "pied", je me suis intéressé à développer les liens qui les réunissaient.
La lecture du pied permet par exemple d'avoir des renseignements ou de renseigner les zones projetées ,(réflexologie plantaire) mais aussi de créer ou de recréer des relations intersegmentaires, par le biais du système postural , proprioceptif.
Par exemple, le long fléchisseur de l'hallux (gros orteil) fonctionne en interrelation avec la colonne cervicale, si celui-ci est hypotonique, la colonne cervicale devra compenser par une augmentation du travail de la ceinture scapulaire et entraînera des douleurs cervicales vespérales.
Mais le genou et le bassin dépendent aussi du long fléchisseur de l'hallux : syndrome fémoro patellaire, sciatalgie ...
Pour tenir debout avec le minimum d'effort, il faut que l'oeil, le vestibule et la peau du pied donnent la même information dans la même situation.
l'oeil voit le monde extérieur, mais ne le touche pas, il est interprété par rapport à notre culture : "virtuelle", le vestibule ne voit pas le monde extérieur et ne le touche pas non plus, il ne fait qu'intégrer ce que l'oeil voit et ce que la peau du pied touche.
Donc la peau du pied détient la "vérité" sur le monde qui nous entoure, car elle seule est à son contact.
On comprendra ici tout l'intérêt de ne pas l'isoler par un revêtement mou à son contact.
Pendant la maturation de sa croissance, l'enfant a besoin de ses informations cutanées plantaires pour gérer sa "verticalité" et la personne âgée qui perd 30% de sa sensibilité plantaire après 60 ans ne doit pas avoir non plus un contact mou sous le pied.
"On se fait plus souvent du mal lors du mouvement que lors de la sieste."
Aussi, la marche consiste à se visser et à se dévisser autour de l'axe vertébral, déterminant un ensemble de stratégies fonctionnelles, gestuelles idéales au bon déroulement du pas.
Comme l'oeil dirige notre pas (je vais où je regarde) on peut facilement imaginer une stratégie gestuelle particulière en fonction de celui qui nous dirige.
Le déroulement de la marche sera conflictuel si le patient présente une stratégie gestuelle appartenant à une autre latéralité visuelle posturale.
L'autre élément déterminant cette stratégie est le fait que nous avons une typologie de pieds creux, c'est-à-dire que notre caractéristique physique correspond à un pied comportant une hauteur de voûte.
Aussi la seule chose, d'après Newton, qui puisse arriver est qu'elle diminue de hauteur, s'effondre ... mais elle va tomber plus d'un côté que de l'autre.
Nous avons un pied qui nous sert d'appui et un autre avec lequel on shoote en fonction de notre latéralité visuelle posturale.
Cette composante va déterminer le postulat suivant :
Les muscles qui vont dans le sens de l'effondrement du pied vont se raccourcir tandis que les autres vont être soumis à des contraintes musculaires importantes (normalisation par étirement).
De ce postulat, nous pouvons dire : "comme il est obligatoire de mettre de la crème solaire protectrice avant d'aller au soleil, il faut régulièrement étirer les muscles qui se raccourcissent du fait de la pesanteur."
Ce sont les ABD, abducteurs. Méthode d'étirement.
Méthode originale et personnelle d’investigation des troubles fonctionnels de la posture.