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Mon bilan postural du sportif ne repose pas sur l'analyse du pied sur un tapis roulant, car cela n'a pas grand intérêt, En effet, le plus important réside dans la capacité au pied de réagir face au glissement de l'image sur la rétine.(flux visuel)
Cf article « la marche sur tapis n'est pas la marche physiologique »)
En compétition automobile ou autre sport de déplacement, le plus fatigant et stressant n'est pas de suivre en fixant l'arrière de la voiture ou le dos de la personne.
Mais imaginez au moment où vous allez doubler ce que le cerveau va devoir enregistrer, trier et comment vos appuis plantaires vont devoir réagir.
La course à pied n'échappe pas à cette règle.
Aussi lors de mon examen clinique, j'interrogerai les différents systèmes qui gèrent l'information dynamique.
( Entrée primaires et secondaires seront vérifiées sur plateforme posturale.)
Pourquoi mes semelles ne sont-elles pas composées ou recouvertes de matériau souple contrairement à celles de mes confrères ?
« Le fait de stimuler les mécano-récepteurs cutanés par un contact dur, permet au système nerveux central de comparer le flux pressionnel plantaire avec le flux visuel, la capacité discriminante de ces mécano-récepteurs diminue sur un contact mou »
En revanche pourquoi recule-t-il lorsque l'on met un contact mou ?
Réponse de M.Janin (Poitiers).
« C'est un seuil de filtrage de l'information.
Pour que le programme de réponse soit établi, il faut comme tu le dis si bien que l'information arrive, donc que les "voies de transmission soient intégrées".
Après ce message, passe par une étape d'étranglement dans les processus du système neurologique central (snc).
La première étape étant que deux messages ensemble ne peuvent pas passer aussi vite qu'un seul (c'est un stage de double tache et de capacité) puis arrive la première étape du traitement de l'info qui est : compatibilité signal - réponse.
Si c'est du "dur" : toute l'info passe et la réponse est conforme.
Si c'est du "mou" toute l'info n'est pas présente, car la variation locale de message entraine un flux plus important soit une réponse non conforme donc recul.
Après cela viennent les autres étapes. Mais si la première est perturbée alors toutes les autres le sont..... »
Le choix dans l'achat de la chaussure ne doit être qu'en fonction de l'utilisation, terrain dur ou souple.
Ne prenez pas en compte la notion « supinateur, pronateur » et oubliez ces semelles de sport qui sont fabriquées et recouvertes de matériaux mous ou qui absorbent puis renvoient l'énergie...
Les contacts cutanés doivent donner une réponse binaire au cerveau afin qu'il gère avec précision notre rapport avec l'environnement.
Vous n'imagineriez jamais une voiture de course avec des pneus taille haute et souple.
Lors de virages, nous devons transformer notre cinétique horizontale en appui vertical et à chaque attaque du pas le talon doit absorber l'appui vertical pour le transformer en cinétique horizontale.
Aussi le talon de la chaussure devrait être constitué de deux matériaux différents ; une partie qui absorbe (le bord postérieur) et une partie rigide qui fait suivre le mouvement.
« Tout le monde préfère avoir une pédale de frein dure plutôt que molle »
On voit que sur les modèles existants, le talon absorbe l'énergie du début jusqu'à la fin du pas postérieur donc l'énergie absorbée par le talon durant tout le pas postérieur, une partie devra être restituée, compensée par l'intervention des ceintures pelvienne et scapulaire.
Donc fatigue supplémentaire.
Consultation de Posturologie - Podale pour un bilan du sport.